Un article récemment paru du quotidien La Presse parle des biens faits qu'une entreprise peut retirer d'une présence sur le web. On y parle également des tendances des membres de la haute direction à passer en mode 2.0 en matière de réseaux sociaux. De plus, on mentionne que 96% des chefs de direction canadien sondés voient positivement le tout. Je trouve ces résultats assez contradictoires avec la réalité puisque les sites tels que Facebook et Twitter sont fréquemment bloqués par l'entreprise afin d'empêcher les employés de s'y rendre!
Selon Numerama, le nombre d'entreprises choisissant de bloquer les sites de réseaux sociaux sont assez nombreuses et en croissance. Les données de l'étude provienne de ScanSage, une société de sécurité internet qui a été acquise par Cisco depuis peu. Selon cette dernière, près de 76% des corporations bloquent cette catégorie de sites. Les raisons les plus fréquemment évoquées sont les risques de sécurité et une baisse probable de productivité de la part des employés (RedmondMag). Plusieurs considèrent les médias sociaux comme de formidables outils de communication et de marketing pour l’entreprise, mais elles sont également plusieurs à les bloquer ou à les tolérer seulement (Dynamique Mag). Nombre de salariés trouvent les pratiques restrictives d’un mauvais œil. Les sites les plus souvent bloqués sont Youtube et Facebook (SoPeople). Bien que l’employeur ne puisse interdire complètement l’utilisation des outils à des fins personnelles, on a souvent recours à un code de conduite et à la notion d’usage « raisonnable ».
Bien que plusieurs sociétés bloquent des sites internet, le nombre de personnes ayant un téléphone intelligent est très élevé et celles-ci peuvent tout de même y accéder via leur appareil personnel. Cette alternative risque d’être difficile à gérer pour l’employeur. Néanmoins, ce n’est pas le réseau de l’entreprise qui est alors utilisé dans ce cas, diminuant les risques de sécurité inhérents. Les publications des employés pourraient aussi occasionner des problèmes légaux (Ex. harcèlement) ou encore de réputation (TechRepublic). Dans une étude réalisée par Microsoft, 50% des employés croient que l’utilisation des médias sociaux aurait des effets positifs dans leur travail. L’auteur de l’article du Forbes, Mark Fidelman, croit également qu’il est temps que la gestion des entreprises réduise le niveau de contrôle à cet égard.
Le contexte actuel s’explique par les risques que les sites de médias sociaux peuvent faire courir à l’entreprise ainsi que la vision de la direction. Bien que plusieurs entreprises permettent leur utilisation, elles auront souvent recours à des motifs conflictuels avec le contrat de travail ou le code de conduite pour remercier leurs employés lors d’une utilisation abusive ou allant à l’encontre des intérêts de la corporation. Employés, soyez prudents!
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