Wednesday, September 18, 2013

Internet et ses risques (initiative)

 Composantes et interrelations de l’initiative

Tout d’abord, mon projet visait à informer la population des risques pouvant résulter de l’utilisation d’un service, d’une technologie ou autre élément. J’abordais donc un thème tout en décrivant celui-ci et en montrant également les côtés moins roses.


Composantes du projet :
-          Page web : le point de départ et hébergement de l’initiative (dépôt de contenu) 
-          Flux RSS lié à la page web : informé l’internaute lors de changement
-          Compte Twitter : diffusion et recherche de groupes
-          Compte Facebook : diffusion et recherche de groupes
-          Internautes : bassin de population potentiellement intéressée
-          Google Blog : articles pouvant intéresser les lecteurs


Voici un schéma des différentes entités et de leurs possibles interactions :


La principale source de contenu se trouve sur Google Sites, il s’agit de la plateforme me permettant d’y diffuser du contenu tel des articles ou encore des liens. Une file RSS est également liée à cette composante, ce qui permet de notifier les abonnés lors d’un changement ou d’un ajout au site. Les internautes abonnés n’ont ainsi qu’à suivre les publications via un lecteur de flux tel Netvibes ou un autre[1]. Bien entendu, un internaute peut tout de même trouver mon site par le biais d’un moteur de recherche, mais cela réduit les probabilités.

De manière complémentaire, l’activité C m’a amené à publier différents articles sur mon blogue et plusieurs de ceux-ci offraient du contenu correspondant à mon initiative. J’ai ainsi pris la liberté d’en publier l’adresse afin de susciter un intérêt accru.

Les sites de médias sociaux Twitter et Facebook m’ont permis de joindre quelques groupes en matière de sécurité des technologies de l’information. J’ai ainsi été en mesure de publier des messages de groupe tout en donnant l’adresse de mon site et de mon blogue. Ces deux entités m’ont offert la possibilité de diffuser à des populations cibles, bien que les utilisateurs aient le loisir de consulter ou non mes sites.




Description des activités

La première action que j’ai posée a été de réfléchir à des causes qui pouvaient m’intéresser. Suite à cette réflexion, mon choix s’est alors porté sur la motivation d’informer un public général et spécifique concernant certains éléments des TI et des risques inhérents à ceux-ci.

Afin de mener à bien ma mission, je me devais de trouver une plateforme de diffusion. J’ai ainsi décidé de créer un site web sur Google sites. Par la suite, j’ai intitulé mon site « Risques sur internet » étant donné que la majorité des risques résultant de l’utilisation d’un système informatique y sont rattachés. Le fait d’avoir une tribune sur la toile était le point de départ, mais je devais y publier du contenu afin d’attirer des visiteurs et de les conscientiser. Je me suis ainsi mis à diffuser des articles aux sujets variés, mais toujours en lien avec un volet informationnel concernant certaines menaces ou mise en garde. Les visiteurs ont également la possibilité de s’abonner à une file RSS afin de toujours être avisés lors de nouvelles parutions.

Dans l’optique de ne pas uniquement obtenir des visites ne provenant que des résultats de moteurs de recherches, j’ai décidé que je devais avoir une place dans l’univers des médias sociaux. J’ai alors créé un profil Facebook qui m’a permis de joindre des groupes de sécurité tout en me permettant de publier un lien sur mon site web et un autre sur mon blogue (ce dernier n’a pas été conçu pour cette activité, mais plusieurs articles peuvent néanmoins intéresser le lecteur). La même opération a ensuite été faite pour Twitter. La recherche de groupes ayant des intérêts similaires aux miens s’est avérée fort difficile, mais j’aborderai davantage ce point dans les facteurs problématiques.




Statistiques de fréquentations de la page principale


Les statistiques parlent d’elles mêmes, au départ j’ai initié les activités inhérentes à la plateforme de diffusion, mais sans trop  faire de publicité du lien. Cela a eu pour effet que le nombre de visiteurs fût relativement bas ou inexistant. Même constat lors de certains épisodes, ce qui explique un graphique en dents de scie. Une chose est claire, il existe un lien clairement démontrable entre le fait de diffuser l’adresse du site à quelques endroits et le nombre de visiteurs. Cette corrélation peut être observée avec la pointe aux environs du 9 septembre.


La courbe des visiteurs par semaine sur une période d'environ 2 mois.

 
Le graphique suivant montre le pays du visiteur. C'est donc la Tunisie qui remporte la palme suvi du Canada. Il est ainsi possible de voir la provenance des visiteurs, celle-ci est évidement fortement liée à la langue des publications.


Cette partie permet de connaître le type de fureteur de l'internaute, la langue définie ainsi que son système d'exploitation.

 




Le principal référant a été Facebook et ensuite venait Google. J'ai également diffusé sur Twitter, mais il ne semble pas y avoir eu de personnes intéressées à consulter mon lien... Quant à ceux identifiés comme "direct", ils proviennent fort probablement du lien publié sur le groupe dans Diigo.



Statistiques de fréquentations du blogue

Le blogue était un complément au site principal, voici tout de même ses chiffres.



Le nombre de visiteurs par semaine.











Pays de provenance des visiteurs ainsi que leur navigateur et leur système d'exploitation. Les internautes étaient majoritairement d'origine américaine ou canadienne. Il y a néanmoins une très grande diversité au niveau des pays.












Les sites référants sont très variés bien que Vampirestat et Blogspot dominent.
 

Principaux facteurs

Au départ, je savais que de nombreux sites traitaient déjà de problèmes de sécurité, de hack ou encore de risques. Par contre, la majorité de ces sources présentent ce type d’information à un auditoire expert tellement le tout est technique. J’ai donc tenté de présenter des sujets tout en adaptant le contenu à un public général pouvant en apprendre plus sur un thème grâce aux liens que j’incluais (Ex. Wikipedia).

Le principal problème qui s’est posé a été l’absence de groupes ayant des intérêts proches des miens. La majorité de ces sites diffusent via des plateformes web, mais ne font pas explicitement partie de regroupements particuliers. Dans l’affirmative, les objectifs étaient souvent fort différents. Lorsque je parle de groupes, je pense à Facebook ou Twitter puisque les sites web n’offrent pas réellement cette possibilité outre ceux où il est possible de créer un compte. Les quelques groupes que j’ai réussi à joindre ne comportaient pas beaucoup de membres, donc peu de candidats pouvant consulter mes liens diffusés. J’ai également appris qu’il est préférable de ne pas publier uniquement un lien, mais d’y annoter une ou deux phrases permettant d’avoir une idée du contenu qui s’y trouve. Cela offre un contact plus « humain » comparativement aux « spammeurs », qui sont monnaie courante! Joindre des groupes sur les sites de médias sociaux était quelque chose ne nécessitant peu ou pas d’efforts, mais avoir des gens qui suivent nos activités et publications de manière active est quelque chose de fort différent!

Mon portail d’information était à ses débuts, ce qui implique que peu d’internautes viennent le consulter. L’indexation est faite dans un moteur de recherche, mais mon site principal arrivait très loin dans les résultats retournés… Cela a certainement eu un impact notable sur le niveau de consultation. Promouvoir son site sur les médias sociaux a davantage de poids que de se fier uniquement aux recherches.

Je suis d’avis qu’un site bien présenté et offrant des publications assez fréquentes peut susciter l’intérêt de plusieurs personnes. Néanmoins, cela veut également dire qu’il faut y investir des efforts de manière constante sinon il risque de tomber à l’abandon ou dans l’oubli.

Finalement, les sujets doivent intéresser l’auditoire. Certains internautes vont plutôt préconiser la recherche de contenu spécifique au lieu de visiter mon site pour y consulter la totalité des éléments qui s’y trouve.

Donc, une combinaison de tous les éléments précédents permet d’accroître le nombre de visiteurs. Il est également requis de poursuivre les efforts visant à faire connaître son site en publiant son adresse dans les sites de médias sociaux et autres emplacements propices. C’est en quelque sorte une campagne de promotion visant à faire connaître son produit, mais en continu.

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